L’e-mailing est l’un des outils préférés des commerciaux pour conquérir des clients,  tenter de  les fidéliser et maintenir le contact avec eux. Une stratégie e-mailing efficace peut avoir une incidence notable sur le développement des ventes, de façon directe ou indirecte.

Pourquoi se priver de cet outil d’autant qu’il est très peu onéreux ? Il existe toutefois un obstacle, et il est de taille : une faible proportion de mail est ouverte par les destinataires. En France, aujourd’hui, ce taux d’ouverture est estimé à 15 % en moyenne. Pour capter l’attention de ses prospects et les faire cliquer, et également se démarquer de ses concurrents, un certain nombre de règles et de bonnes pratiques sont à respecter. Certaines sont simples et de bon sens, mais à ne surtout pas négliger pour autant, d’autres sont un peu plus techniques.

1 – Portez une attention toute particulière à l’objet

L’objet, cette courte phrase à côté du nom de l’expéditeur, va déclencher, ou non, l’envie chez le destinataire d’ouvrir le mail. La conception même de cet objet est pourtant bien trop souvent peu réfléchie. Cet objet peut être percutant, incitatif, éveiller la curiosité ou tout simplement informatif. Ce dernier ne doit pas être trop long. Une longueur de 8 ou 9 mots est conseillée. Il faut, bien entendu, veillez à éviter les spams words comme, par exemple : «gratuit», «50% de promo», «extraordinaire», etc.

2 – Une adresse et un nom d’émetteur qui inspirent confiance

Au même titre que l’objet, le nom de l’expéditeur, mais aussi son adresse mail doivent inspirer confiance au prospect, ou du moins ne pas l’inciter à supprimer le mail sans l’ouvrir. Le nom et prénom d’une personne physique associés au nom de votre société (exemple : « jacques.dupont@nomdelasociété.com ») sera à même de rassurer le destinataire. Il est conseillé d’éviter les termes trop génériques comme info@, contact@ ou les prénoms seuls. Il est à souligner que les prénoms féminins génèrent de meilleurs taux de clics. Enfin, il ne faut pas hésiter à tester différents noms d’émetteur lors d’une série d’envois afin de comparer les taux d’ouverture. Les différences peuvent être sensibles.

3 – Soignez le fonds, mais aussi la forme

Nombre d’utilisateurs reçoivent des dizaines de mails par jour. Dès lors, sortir du lot devient un enjeu majeur. Au-delà du fonds, la forme même du mail peut permettre d’atteindre cet objectif. Avant tout, il convient de respecter une charte graphique qui permettra à votre entreprise d’être rapidement identifiée tout au long des campagnes d’e-mailing. Faire appel à un graphiste pour soigner son visuel peut être un bon investissement. Des logiciels d’e-mailing permettent aussi d’obtenir un bon résultat graphique à moindre coût. Des visuels attractifs et l’utilisation de vidéo assurent un taux de clics plus important.

4 – Ne surtout pas négliger le pré-header

Souvent méconnu, et donc sous exploité, le pré-header a pourtant toute son importance. Il s’agit du premier espace visible dans un mail, positionné entre l’en-tête et le corps du mail. Les éléments du pré-header sont visibles dans les fenêtres de pré-visualisation et sur les mobiles. Un bon pré-header peut déclencher l’ouverture. Certaines messageries le font apparaître même sans que le mail ne soit ouvert. Ce petit texte doit donc être incitatif et il  pourra utilement contenir un lien vers une version mobile, un lien vers la page miroir, un lien d’ajout à la liste de contact. Si l’utilisateur accepte la mise en carnet d’adresses, cela va améliorer la délivrabilité des prochains messages.

5 – L’indispensable format « responsive »

Aujourd’hui, une majorité de mails sont lus sur mobiles et sur tablettes. Il est donc essentiel que le gabarit du mail soit responsive pour pouvoir être lu dans des conditions optimales sur tous les supports.

6 – Un footer avec une option de désabonnement

Au sein du footer, aux côtés d’autres mentions, doit impérativement apparaître un lien de désabonnement. Sa simple présence va rassurer l’internaute qui va, ainsi, ne pas se sentir piégé par des mails indésirables.

7 – Envoyez au bon moment et à la bonne fréquence

Le moment le plus pertinent pour envoyer son e-mailing n’est simple à déterminer. Il est tout même déconseillé de choisir le lundi matin et le vendredi après-midi pour un envoi. Concernant l’heure, il n’existe pas de formule magique. Selon votre activité, le bon sens doit parler. Une proposition de restauration en livraison sera pertinente en fin de matinée. La fréquence des mailings doit être bien étudiée. Un mailing quotidien va forcément lasser la cible. Mais, il faut, toutefois entretenir une certaine régularité. Un rythme hebdomadaire est reconnu comme étant un bon compromis.